Maison d’édition, revue littéraire et poétique, lieu d’exposition et de rencontres : L’Imprévue, depuis janvier 2020 ouvre ses livres et ses portes. Les livres que nous éditons et ceux qui traversent la Revue sont autant d’îles sur l’océan infini de « tout ce qu’on ne sait pas », comme dit le Cyrus Smith de Jules Verne, notre maître d’aventure. Nous allons vers d’imprévisibles rivages, à la rencontre de la multiplicité vivante du monde, des vallées, des jardins et vergers, des prairies, des pentes et des crêtes, des forêts, des animaux, des hommes et des femmes et de leurs assemblées, des saisons, du vent, des rivières de nuages et des rivières de terre…
La revue trimestrielle L’Imprévue c’est d’abord la surprise, l’inattendu. Autour de la terre et des imaginaires. Un cabinet de curiosités ouvert à la connaissance, à la redécouverte de ce que l’on sait… Ou croit savoir.
L’Imprévue est aussi un espace d’exposition d’œuvres originales, un lieu de connaissance et de rencontres avec les créateurs ou les exposants. Dans une rue où coulait autrefois un ruisseau vers la rivière, nous voudrions retrouver la libre circulation d’idées et images, d’émotions, l’esprit du lieu et l’esprit des lieux.
Au printemps de cette année 2022, nous avons édité le premier numéro d’une collection Découverte et création. Il s’agit de Dehors Palpite Encore de Justin Piveteau, qui observe patiemment l’aigle, la fauvette, le bruant, le rollier, le faucon, le corbeau… « S’approcher du vivant. L’écrire, le retranscrire, le peindre. Dans le paysage capter des images comme pour engranger encore et encore des preuves de vie sur terre. Dessiner le vivant : apprendre en même temps que voir. Le regard aime, la main écrit l’empathie. L’affût, l’imprévu, le soudain… S’approcher de l’intense foisonnement qui vit encore au-dehors… Par les brèches des innombrables interactions de la vie sauvage, sentir le courant d’air du monde. »
Tout un programme qui s’accorde profondément avec notre projet. La collection Découverte et création veut porter un regard singulier sur la nature et les humains, leurs aventures et leurs œuvres. C’est l’aventure même de L’Imprévue, ouverte à tous les foisonnements, attentive à « ce qui palpite et ne cesse d’évoluer tout alentour, et plus loin encore, puiser au réel ce que l’on a oublié de voir. » Retrouver la dimension poétique de l’humain, à l’ouvert du monde vivant.