Exposition du 15 juillet au 21 août 2022
Née au 17e siècle dans le royaume du même nom situé dans le sud-est de l’Inde, la peinture de Tanjore illustre une période faste qui s’achève au 19e siècle avec la colonisation britannique.
Ces peintures sont étroitement liées à la religion hindoue. Elles en représentent les principales divinités et constituent des supports de vénération et de méditation pour le culte privé.
Les plus précieuses sont peintes sur panneaux de bois avec l’utilisation de riches pigments, de pierres semi-précieuses et d’or. Celles destinées à une clientèle plus large sont des fixés-sous-verre.
La peinture de Tanjore rayonne pendant trois siècles dans tout le sud de l’Inde et disparaît au début du 20e siècle avec la domination britannique et l’évolution des goûts.
Cette expression tardive de la culture hindoue est peu connue en occident. Les œuvres, en provenance exclusive de collections privées, sont exposées à l’Imprévue pour la première fois au public en France. Elles datent pour la plupart du 19e et du début du 20e siècle.
voir la page de l’exposition des Peintures de Tanjore
Exposition du 21 juin au 10 juillet 2022
Broderie japonaise, sashiko
Au Japon, les paysans dont les vêtements sont usés cousent une pièce de tissu. La technique – sashiko – tient à la fois du raccommodage et du patchwork.
Les grands-parents de Shoko étaient tisserands, elle jouait sous les métiers à tisser, sur les pentes du Mont Fuji.
Elle était moins douée au basket-ball.
Aujourd’hui, elle danse avec les algues dans les eaux des îles du Levant, avec les couleurs du vivant.
Elle dit les algues sont les danseuses de la mer, elle ne le dit pas mais elle doit être reliée à ces femmes de la mer, ama, au Japon, qui nagent et pêchent en apnée.
Et elle distribue beaucoup de joie.
Exposition du 9 avril au 8 mai 2022
L’Imprévue, espace de Découverte et création : expositions, présentations de la Maison d’édition (livres et revue), rencontres.
Dans une rue où, autrefois, coulait un ruisseau vers la rivière, libre circulation que nous voudrions retrouver par le jeu partagé d’idées, d’images, d’émotions.
Exploration du monde, présence de créateurs et d’œuvres originales, partages, prolongés par une collection dont le n°1 est le livre de Justin Piveteau sur les oiseaux : Dehors Palpite Encore… Comme la vie palpite au-dedans, à l’intérieur de l’Imprévue.
voir la page de l’exposition de Justin Piveteau
Exposition du 17 août au 12 septembre 2021
SOIE
Marie tisse les cartes d’un imaginaire serein et mystérieux :
Parures, statues, objets sans noms où se mêlent visible et invisible, du temps qui prend son temps.
Des objets qui s’enroulent en ellipses, comme les fossiles des trois premières marches de la maison. Elle n’a pas oublié l’usine où, un temps couturière, le temps lui était sévèrement compté. L’usine a fermé, Marie est libre, maître de son savoir-faire et des heures, des rites de l’élevage de chèvres et des rythmes de la création.
Elle tisse le temps au long cours. Chemins de soi, d’intime, et de vaste espace, loin de l’agitation des hommes.
Dans les secrets et les évidences de la montagne, sur les chemins de pierre ou les sentiers de soie,
Marie fait de la poésie
Exposition du 13 juillet au 15 août 2021
D’abord graphiste, Anne Aîou apporte toute la maîtrise de son métier à un art résolument libéré. Sur de grands formats 70/100 elle crée des formes qu’on ne saurait nommer et pourtant familières, qui semblent surgir d’une lumière inconnue, extérieure ou intérieure. Comme dans les univers de peintres qu’elle admire, Tal Coat ou De Staël.
Avec de simples crayons de couleur elle installe un espace infini, trait après trait, spontané d’abord, puis affirmé, volontaire, sur le long temps d’exécution. Elle ressent ses dessins comme des formes organiques qui semblent chercher leur place. Les relations entre les éléments sont complexes, entre compressions et respirations : certains se sentent bien, d’autres, trop compressés, doivent pousser le voisin, ou les murs, ouvrir l’espace qui les limite. Que va-t-il se passer ? L’aventure est aussi l’aventure de celle qui crée, des histoires qu’elle se raconte. Jusqu’à la conquête d’un équilibre, d’une respiration juste.
voir la page de l’exposition d’Anne Aïou